A Clichy (département des Hauts-de-Seine) nous n’avons ni plage, ni océan mais nous avons un fleuve : la Seine. Et où se jettent les fleuves ? Dans l’océan bien sûr !

C'est à partir de cette réflexion que nous avons commencé nos recherches pour le concours "Les enfants pour l'océan". Nous avons d'abord appris que l’océan est primordial pour la vie : il fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons, de l’eau et de la nourriture. Malheureusement l’océan est victime de la pollution, notamment parce que les gens jettent trop fréquemment leurs déchets par terre. En ville, ils finissent souvent leur course dans les égouts avant d’être rejeter dans les fleuves puis dans les mers et océans. 

Mais pourquoi est-ce si embêtant que le plastique aille dans les océans? 

Pour bien comprendre l'impact de la pollution des océans, nous avons mené des recherches documentaires et regardé des vidéos sur ce thème. Certaines choses nous ont vraiment interpellés, par exemple lorsque Bertrand Piccard (explorateur et ambassadeur des technologies propres) nous a appris que nous mangions l’équivalent en plastique d’une carte bancaire par semaine. Ça nous a pas franchement ouvert l’appétit … 

Le plastique est un matériau qui ne se décompose pas facilement. Nous avons pu le constater lors d'une expérience réalisée en classe. Nous avons observé la décomposition des éléments suivants : une pomme, un sachet en papier kraft et un morceau de cuillère en plastique. Chacun était dans de l’eau douce froide ou chaude, dans de l’eau salée froide ou chaude, et dans de la terre froide ou chaude. Le deuxième milieu cité s’apparente au milieu marin. Cette expérience a duré 6 semaines et à la fin nous avons découvert que le plastique n’a pas du tout changé d’aspect et ce qu’importe le milieu où il était. Banque d'images - Ron Lach

Et ensuite qu'avez-vous fait? 

Nous sommes allés dans la rue et, munis de grandes pinces et de gants, nous avons ramassé les déchets. Nous en avons trouvé beaucoup par terre et dans les buissons. Nous avons surtout trouvé des emballages de nourriture et des mégots de cigarette. En peu de temps, nous avions récolté deux grands sacs d’ordures, l'équivalent de 60L !

Suite à nos recherches et à cette récolte nous nous sommes dit qu'il fallait sensibiliser les gens de notre ville à la pollution des océans. Et quoi de mieux que l'art pour alerter les gens ? 

Ensemble, nous nous sommes concertés et nous avons dessiné à la craie le contour d'une tête de mort autour d'une bouche d'égout. Afin d'interpeller les passants nous avons rempli de plastique l'intérieur du crâne pour faire passer notre message : le plastique peut tuer surtout si on le jette n'importe où. Vous pouvez voir la finalité de ce travail sur notre belle affiche.Les élèves fabriquent la tête de mort pour leur affiche.

Ensuite, nous avons choisi de faire du street art sur les bouches d'égout car c'est le moyen de transport des eaux de la ville vers le fleuve et par extension vers l'océan. Pour le moment nous nous sommes occupés de celle qui se trouve dans notre cours d'école. Pour ce faire nous avons commencé par faire des essais sur des photographies de bouche d'égout. Nous avons dessiné des animaux marins car ce sont eux qui sont les victimes de nos ordures une fois qu'elles sont arrivées dans la mer ...  

Une fois d'accord sur le dessin, place à la concrétisation : quelques bombes de peinture et voilà le travail !  Maintenant, nous espérons pouvoir en faire sur les bouches d'égout de notre ville afin de sensibiliser nos familles et amis.Street art réalisé par les élèves pour sensibiliser les gens à la pollution des océans.


Nous espérons que cette action permettra d’aider à la sauvegarde des océans, car en voyant nos dessins et nos messages, nous espérons que 
les gens prendront conscience que l’océan commence dans les bouches d’égouts et ainsi éviteront d’y jeter leurs déchets. Ce qui est jeté sur les trottoirs termine dans la mer!