D'abord, Michel a raconté la vie des paysans avant la guerre : il y avait des journaliers, des fermiers, et des métayers.

Ensuite, nous avons appris que les soldats qui étaient faits prisonniers ne recevaient pas la croix de guerre. Mais, s'ils réussissaient à s'échapper du camp de travail en Allemagne, on la leur attribuait. Charles de Gaulle a, lui, réussi à s'évader, mais les prisonniers étaient peu nombreux à y arriver car c'était très difficile de s'enfuir.

Les prisonniers avaient du mal à survivre dans les camps; ils écrivaient à leur famille pour recevoir des colis de nourriture.

Deux soldats du Lonzac sont morts dans les camps.

Beaucoup sont morts sur le front, d'autres dans les hôpitaux et certains sont décédés chez eux, au Lonzac des suites de leurs blessures.

Une partie des récoltes (de la viande, du bétail, des légumes...) était réquisitionnée pour alimenter les soldats sur le front, mais aussi des chevaux partaient à la guerre pour tirer des canons par exemple.         

            Ginette nous a ensuite fait écouter des chansons.

Pendant la guerre, les chansons servaient à raconter la vie des soldats dans les tranchées. Elles leur donnaient du courage, de l'espoir. Dans ces chansons, les soldats nous envoyaient des informations qu'on ne pouvait pas lire dans les journaux.

Les soldats ont composé différentes sortes de chants :

→ des chansons pour ceux qui veulent la paix : Le forgeron de la paix et la grève des mères

→ des chants de marche comme la Madelon

Les soldats parlent aussi de la nourriture, du vin et de leurs armes, par exemple, la Roulante, Rosalie ou Ma P'tite Mimi.

→ des chants qui évoquent leurs blessures : La chanson des yeux clos

La chanson de Craonne évoquait la mort et le deuil. Elle protestait contre les morts à la guerre. Elle a été interdite pour ne pas décourager les soldats, sinon, c'était le conseil de guerre.

→ les chants de la victoire : Ils ont rendu l'Alsace et la Lorraine ou La Madelon de la victoire.