Nous avons appris les noms des armes qu'ils utilisaient et le nom des différents soldats.

Il nous a d'abord donné des détails sur le début de la guerre.

Ensuite, sur la maquette, Roland Dumas nous a montré le front, la première ligne et la deuxième ligne. Les lignes étaient reliées entre elles par des boyaux. Ce sont de petites tranchées étroites en zigzag dans lesquelles on ne pouvait pas croiser deux brancards.

L'espace entre le front français et le front allemand s'appelle le « no man's land ».
La première ligne était située 50 à 100 m avant la deuxième ligne.

Dans la deuxième ligne, on trouve des abris souterrains, des postes de commandement et des postes de soins. Les blessés étaient transportés en deuxième ligne pour y être soignés.

Les soldats y mettaient les réserves d'eau, de nourriture et de munitions. Dans les tranchées, des panneaux indiquaient les différents lieux.

Il y avait aussi un village à l'arrière, mais on ne le voyait pas. Les soldats s'y reposaient.

Les tranchées étaient renforcées avec des sacs de sable. Les échelles pour en sortir étaient en bois. On consolidait aussi les tranchées avec des lamelles de bois. Sur le front, les arbres étaient brûlés ou déchiquetés par les éclats et les explosions d'obus.

Une vingtaine de soldats vivaient dans une tranchée.

Les soldats plaçaient des chevaux de bois devant les tranchées : ce sont des morceaux de bois sur lesquels est enroulé du fil barbelé. C'était pour empêcher les ennemis d'avancer trop rapidement.

Le soldat qui posait ces protections ou qui coupait le fil de fer s'appelait le sapeur télégraphiste.

Il y a d’autres catégories de soldats :

- le fantassin, il avait un fusil lebel avec une baïonnette ;

- l'aumônier, il portait une veste noire, c'était le prêtre ;

- les artilleurs : ils portaient des pantalons bleus et chargeaient les obus dans les canons.

- le chef d'artillerie : on le reconnaissait grâce à son pantalon bleu avec un liseré rouge et une veste noire.

- Les brancardiers transportaient les blessés en deuxième ligne et les infirmiers les soignaient.

L'attirail du soldat

            Chaque soldat portait un gros sac qui contenait son paquetage.

Il comportait une paire de chaussures de rechange, sa cantine (les couverts, sa gamelle, une gourde...), un fusil et des munitions. Parfois, ils avaient aussi du cirage et une brosse, un miroir, un mouchoir et une lampe.

Le casque des soldats s'appelait le casque Adrien.

Les mitrailleuses étaient utilisées pour tirer en rafale.

Les Poilus mettaient une protection sur la baïonnette : on appelle cela un fourreau. La maîtresse nous avait d'ailleurs amené une baïonnette. Elle était très longue.

Nous sommes attentifs aux explications de Roland Dumas. Photo Ecole Le Lonzac.