Nous habitons en Normandie dans un petit village qui s’appelle Grèges. Il se situe en Seine-maritime. Le chef-lieu est Rouen. Notre village n’est pas très peuplé. C’est une petite commune de 850 habitants seulement qui se situe près des côtes de la Manche.

Notre village est peu commun car nous avons eu 2 monuments aux morts. 

Le premier monument aux morts de Grèges date de 1922. Il se trouvait dans le cimetière près de l'entrée de l'église. Ce monument était en pierre. Il y avait écrit les noms des Grégeois morts à la guerre dessus .Ce sont les soldats qui sont morts sur le front.

En 2002, les conseillers municipaux et le maire de Grèges ont décidé de le changer car il était fissuré à cause des conditions climatiques. Ils avaient peur qu'il se casse. L'ancien monument a donc été démonté et déplacé dans le nouveau cimetière.                                  Le deuxième monument aux morts a été construit en 2002. Il se situe à la même place que le premier : à l'entrée du cimetière, sur la gauche de l'église. Ce monument est rare car il est moderne. Ce n'est ni une stèle ni un obélisque. C'est une grande plaque en verre qui mesure presque 2 mètres de haut. Elle est constituée de trois morceaux sur lesquels sont inscrits les noms des soldats morts à la guerre ainsi que les dates auxquelles ils sont morts.

Sur le premier panneau, nous pouvons lire l'inscription "Aux enfants de Grèges morts pour la France". Cela signifie que ce sont des personnes qui sont nées à Grèges, qui ont grandi dans ce village et qui se sont battues pour la France. 

Sur le deuxième panneau sont gravés les noms des soldats tués pendant la 1ère guerre mondiale. Les noms sont classés dans l'ordre alphabétique : David Abel, Dancel François, Gobourt Raymond, Hinfray Charles, Houlier Jules, Lasserey Pierre, Leblond Emile, Ligny Arthur, Mahé Frédéric et Petit Eugène.

Sur le dernier panneau sont écrits les noms des morts de la guerre 1939-1945 : Butand Alfred, Danjou Jacques et Danjou Yves. Il y a également une personne qui est morte pendant la guerre d’Algérie qui vivait dans notre village. Il s’appelait Michel Pépin.

Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer le maire de notre village, Monsieur Daniel Lefèvre, qui nous a donné des informations  supplémentaires sur le monument et les noms écrits dessus. Nous avons appris que deux de ces soldats étaient frères (Danjou Jacques et Danjou Yves) et que l’un des descendants de leur famille a été maire de Grèges. Aujourd’hui, il y a une impasse qui porte le nom de Danjou Jacques. Des descendants de leur famille vivent toujours dans notre village.  Il y a encore des frères du soldat Pépin Michel qui vivent près de notre école.

Le 11 novembre, nous nous sommes réunis à l’église, devant le monument aux morts, pour célébrer le centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale. La plupart des élèves de l’école, leurs parents et monsieur le Maire étaient présents pour accompagner monsieur Delaporte, le président des anciens combattants de la commune. Les élèves de cm1- cm2 ont énoncé les noms des soldats tandis que les plus jeunes venaient décorer le monument avec des bougies. A chaque nom, un élève de ce2 disait « mort pour la France ». Après avoir chanté la Marseillaise, deux élèves ont lâché deux colombes en signe de paix. Chaque personne portait un bleuet sur son manteau. Le bleuet est un symbole de la 1ère guerre mondiale car c’était les seules fleurs, avec les coquelicots, qui poussaient dans les ruines de la guerre.  

Nous pensons que c’est important de fêter l’armistice pour honorer la mémoire des soldats car ce sont eux qui se sont battus pour la France. Il ne faut pas oublier ce jour car les jeunes générations doivent connaitre les risques de la guerre afin de ne plus recommencer. Dans le futur, nous aimerions que tous les pays soient en paix et qu’ils vivent en harmonie.